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Réponse l’ ambigüités sur « Asl al-Iman » (le fondement de la Foi).

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Réponse l’ ambigüités sur « Asl al-Iman » (le fondement de la Foi).

 
La louange et a Allah et que la paix et la bénédiction d’Allah ta’ala soit sur le Prophète Muhammad, sa famille et ses compagnons.
 
Ensuite,
 
Cette article aura pour but de répondre de manière rapide et efficace à l’ambigüité suivante « Asl al-Iman (le fondement de la foi) sont la parole du cœur, l’acte du cœur, et la parole des deux témoignage de Foi, et cela suffit pour avoir la foi valide« 
 
Réponse: Asl al-Iman est le fondement de la Foi, mais il n’est pas suffisant pour devenir Musulman, car ce Asl, doit se confirmer par son Lazim (implication), qui sont une preuve de la présence du Asl.
 
Ibn Taymiya a dit :
 
 « Le Asl de la Foi se trouve dans le cœur. Le nom de « Foi » est tantôt donné à ce qu’il y a dans le cœur comme les paroles du cœur et les actes du cœur qui sont la confession, l’amour la vénération etc., et les paroles apparentes et les actes en sont l’implication, qui est imposé [par la Foi du cœur] et qui sont une preuve [de cette Foi du cœur]. » [Majmou3 Al Fatâwâ 7/551]
 
Dans cette parole le Sheikh nous explique bien ici que les actes apparents sont la preuve de la présence de l’Iman dans le cœur, et cela implique fatalement que l’absence d’acte prouve l’absence d’Iman dans le cœur. De plus, il n’inclut pas la prononciation des Shadatayn dans Asl al-Iman.
 
Il dit aussi:
 
 « Ceci car le Asl de la Foi est ce qui se trouve dans le cœurQuant aux actes apparents [du corps] ceci est l’implication de [la Foi du cœur]. Et il est inimaginable qu’il y ait la Foi obligatoire dans le cœur en l’absence de la totalité des actes du corps. » [Majmoû3 Al Fatâwâ 7/198]
 
Que veut dire « implication » chez Ibn Taymiyya? Le Sheikh dit:

« Ce qui s’établit dans le cœur comme tasdîq, amour et valorisation d’Allah et Son prophète, doit absolument apparaître sur les membres : et le contraire aussi. C’est pour cela que la disparition de l’implication extérieur indique la disparition de l’élément implicateur intérieur» [Majmoû3 Al Fatâwâ 7/541]

Certains pourrait nous dire que le Sheikh parle ici de la Foi complète et que l’absence d’acte n’engendre pas l’annulation du Asl de la Foi.
Pourtant le Sheikh à d’autre parole très clair que celui qui n’agit pas du tout.

Ibn Taymiyya dit dans Madjmou al-Fatawa, volume 7, page 209 :

« Hanbal a dit : « Al-Houmayyidi nous a raconté : « J’ai appris qu’il y a des gens qui disent : « Celui qui reconnait la prière, la Zakat, le jeûne, le pèlerinage, puis ne pratique rien de cela jusqu’à sa mort, ou bien prie dos à la Qibla toute sa vie jusqu’à sa mort, c’est un croyant qui a une faible foi tant qu’il ne renie pas, et qu’il sait que sa foi réside dans l’abandon de cela, et qu’il reconnait les obligations et la prière vers la Qibla » – Je dis : « Ceci est la mécréance évidente, et cela contredit le Livre d’Allah, la Sounna de Son Messager et les savants musulmans » – Allah a dit : « Et on ne leur a ordonné que d’adorer Allah, en Lui vouant la Religion pure … » – Et Hanbal a dit : « J’ai entendu Abou Abd Allah Ahmad Ibn Hanbal dire : « Celui qui a dit cela a mécru en Allah, réfuté Son Commandement et l’enseignement du Messager » »

Et le Sheikh dit aussi:

« L’imâne chez ahl as-sounna wa al djmâ3a est parole et action comme cela a été indiqué dans le Coran, la sounna et le consensus des salafs et d’après ce qui a été institué à son endroit (légitime), la parole est confirmation (tasdîq) de la véracité du prophète et l’action est une confirmation (tasdîq) de la parole.

Si l’homme est dénué de l’action de façon complète, il n’est pas croyant.

Et La parole par laquelle il devient croyant est une parole spécifique qui est l’attestation de foi , de même que l’action est la prière

Aussi la réalité de la religion est l’obéissance et la soumission et ceci s’accomplit par l’action comme cela a été dit et pas seulement par la paroleCelui qui n’a rien accompli pour Allah n’a pas voué de religion à Allah et celui qui n’a pas de religion est mécréant» [Charh Al 3oumda 2/ 86]
 
Et il dit encore:

« La volonté totale réunie avec la capacité physique ne peuvent être séparées de l’action : Il est en effet impossible qu’un homme aime Allah et Son messager, et désire ce qu’Allah et Son messager aiment -d’une volonté persuadée, en étant capable de l’accomplir-  puis ne le fait pas. Lorsque l’homme ne déclare pas sa Foi alors qu’il en est capable, cela prouve qu’il n’y a pas, dans son cœur, cette Foi obligatoire qu’Allah a exigé de lui. » [Majmou3 Al Fatâwâ 7/188]

La Foi obligatoire du cœur ici n’est rien d’autre que le fondement de la Foi, qui n’existe pas si elle n’est pas prouvé extérieurement par des actes.
De plus, si vraiment le Asl de la Foi suffisait à être Musulman, pourquoi donc le Sheikh rend mécréance celui qui ne prie pas. En effet il dit concernant l’abandon de la prière:

« Et la majorité des prédécesseurs « Salafs », sont de l’avis qu’il est mis à mort en tant que mécréant, et tout ceci, même s’il reconnaît son obligation.» [Majmou3 Al Fatâwâ 28/308]

Et il dit aussi:

« Quant à celui qui persiste dans son abandon, il ne prie en aucun cas et meurt sur cette persistance et cet abandon, celui-là n’est pas musulman.» [Majmou3 Al Fatâwâ 22/49]

Si le seuil minimum pour être Musulman est d’avoir la parole et l’acte du cœur, ainsi que la prononciation des deux témoignage de Foi, pourquoi donc le Sheikh rend il mécréant celui qui abandonne la prière sans même renier son caractère obligatoire? Si l’on suit la prétention de ces gens, comme quoi le Asl de la Foi suffit, l’acte de la prière ne devrait pas influer sur ce Asl, on a pourtant la preuve du contraire ici.
Cette ambigüités ne provient que d’une seul chose, avoir séparé les actes du cœur et les actes des membres. En effet ces deux éléments sont inséparable et l’absence d’acte du corps démontre l’absence d’acte du cœur tout comme l’absence de parole de la langue prouve l’absence de la parole du cœur (bien entendu nous parlons dans les deux cas de personne ayant la capacité de le faire).

Ibn Taymiyya dit aussi :
 
« Les mourdji’a ont exclu l’action apparente de la définition de la foi, celui d’en eux qui visait d’exclure les actes du cœur également et de faire des ces derniers le tasdiq, le voilà l’égarement manifeste. Et celui qui visait d’exclure l’action apparente, on leur dit : l’action apparente est une implication de l’action intérieureelle ne se sépare pas d’elle, et la disparition de l’apparent est une indication de la disparition de l’intérieur. Reste la divergence si l’action apparente est une partie intégrante de l’appellation d’al imâne indiquée par l’inclusion ou si c’est une implication » [Majmou3 Al Fatâwâ 7/541]

Et il dit:

« Quiconque admet que le Messager dit la vérité mais le déteste, fait rupture avec lui de son cœur et de son corps: il est catégoriquement et forcément mécréant. Et s’ils [les Mourji’ah] incluent les actes du cœur dans la Foi [sans les actes extérieurs] alors ils se trompent également, car il est impossible que la foi s’établisse dans le cœur sans mouvement du corps. » [Majmou‘ Fatawa 7/526]
 
Et il dit:
 
« Lorsque la pratique des actes obligatoires extérieurs diminue, c’est à cause d’une diminution de Foi dans le cœur. En effet, on ne peut imaginer que la Foi obligatoire du cœur soit parfaite alors que les actes obligatoires extérieurs sont absents. Au contraire, lorsque l’un est parfait, cela cause la perfection de l’autre. De même, la diminution de l’un a pour effet la diminution de l’autre, vu que considérer une Foi valable dans le cœur sans parole ni acte extérieur, c’est comme considérer une cause valable sans effet, ou une cause valable sans conséquence, et c’est impossible…» [Majmou‘ Fatawa 7/582]
 
Et il dit:
 
«Et comme nous l’avons déjà dit : La pratique  est inséparable de la Foi du cœur. Or, une Foi valide dans le cœur sans acte apparent sur le corps est une chose impossible ;  même si on dit que les actes apparents sont un effet de la Foi ou une partie de la Foi ; c’est la même chose ; comme nous l’avons expliqué précédemment.» [Majmou‘ Fatawa  7/ 615 et 616]
 
Conclusion: Asl al-Iman n’est donc pas le minimum requis pour être Musulman, il est la racine de l’arbre et les actes et les paroles sont le tronc et les branches, si l’on coupe le tronc, les racines meurs, il en est de même pour la Foi, sans parole de la langue, il n’y a donc pas de parole du cœur présente, et sans acte des membres, il n’y a pas d’acte du cœur, si l’un de ces quatre éléments disparait, c’est toute la fois qui s’annule.

 
Et Allah est le plus savant.

La louange et a Allah et que la paix et la bénédiction d’Allah ta’ala soit sur le Prophète Muhammad, sa famille et ses compagnons.

 


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